Il faut s’appliquer à sortir des modèles industriels et productivistes.
Ils présentent plus d’inconvénients que d’avantages pour l’environnement.

Il n’y pas de réelles obligation de produire plus, si ce n’est pour faire plus de profits

La question de consommer moins mais de meilleure qualité soulève plusieurs aspects importants en matière d’agriculture, de bien-être animal, d’environnement, et de santé publique.

Une remise en question majeure de nos modèles pour un avenir meilleur est urgente!
Promouvoir des modèles qui sont connectés au vivant et pas le contraire.

https://www.ciwf.fr/mettre-fin-a-lelevage-industriel/impacts-sur-les-etres-humains/votre-sante

Soixante-quinze pourcent des antibiotiques utilisés chez le bétail ne sont pas assimilés par les animaux et sont excrétés sous forme de déjections, ce qui représente un risque non-négligeable pour la santé publique.

Les déjections animales provenant des grands élevages industriels menacent notre santé, polluent l’eau que nous buvons et dans laquelle nous nous baignons, et sont une menace pour l’avenir des rivières, des lacs et des cours d’eau de notre pays.

« L’augmentation des maladies virales est associée à l’intensification industrielle des élevages de porcs et de volailles », confirme à Reporterre Serge Morand, directeur de recherche au CNRS

« Mais on sait que les élevages industriels ouvrent un boulevard aux virus susceptibles de franchir la barrière d’espèce, en mettant dans un même lieu et avec de nombreux contacts répétés, des humains et des animaux », souligne Benjamin Roche, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD).

https://www.l214.com/animaux/poulets/impact-de-elevage-des-poulets-sur-la-sante-et-environnement

Intoxications alimentaires, antibiorésistance, pollution atmosphérique ou encore déforestation sont inhérentes au mode d’élevage intensif de ces oiseaux.

Consommation de meilleure qualité :

  • Bien-être animal : Choisir des produits issus d’élevages respectant des normes de bien-être animal plus élevées (comme les labels bio, Label Rouge en France, etc.) peut améliorer la qualité de vie des animaux. Ces produits sont souvent associés à des pratiques d’élevage plus éthiques.
  • Qualité nutritionnelle : Les volailles élevées de manière plus traditionnelle ou en plein air peuvent offrir une meilleure qualité nutritionnelle, avec moins de résidus d’antibiotiques, de pesticides, et une composition en acides gras potentiellement plus bénéfique.
  • Goût et diversité : Les produits de meilleure qualité peuvent avoir un meilleur goût et offrir une diversité de saveurs que l’on ne trouve pas dans les productions intensives.
  • Impact environnemental : Une production moins intensive peut réduire l’impact environnemental en diminuant la consommation de ressources, la pollution due aux déjections animales, et en favorisant des pratiques agricoles plus durables.

Réalité du besoin et productivisme :

  • Réel besoin ou surconsommation : La demande actuelle pour des produits avicoles, en particulier dans les pays occidentaux, dépasse souvent ce qui serait nécessaire d’un point de vue strictement nutritionnel.
    La viande produite étant de piètre qualité.
    Ce surplus est influencé par des facteurs comme les habitudes alimentaires (mauvaises), le marketing (outrancier), la disponibilité de produits à bas coût, l’exportation ?
  • Productivisme : Le productivisme, poussé par la volonté de maximiser les profits, conduit à une augmentation de la production sans nécessairement répondre à un besoin réel ou à des considérations de durabilité.
    Cette approche privilégie la quantité sur la qualité, souvent au détriment des animaux, de l’environnement, et de la santé humaine (molécule, pollution de l’eau…).
  • Économie et emploi : Bien que la production intensive crée des emplois, elle peut aussi être destructrice pour les petits éleveurs qui ne peuvent pas concurrencer les industriels, créant ainsi une dépendance économique et une transformation de notre modèle agricole dans le mauvais sens.
  • Santé publique : La surproduction entraine des problèmes de santé publique, comme l’augmentation des maladies liées à la consommation excessive de viande (maladies cardiovasculaires, cancers, etc.), et le développement de la résistance aux antibiotiques.

Vers une consommation plus consciente :

  • Éducation et sensibilisation : Il est crucial d’éduquer les consommateurs sur les impacts de leurs choix alimentaires, encourageant une consommation plus consciente où le critère de la qualité prime sur la quantité.
  • Systèmes alternatifs : Encourager des systèmes agricoles alternatifs qui mettent l’accent sur la durabilité, le bien-être animal, et la qualité des produits peut contribuer à un changement de paradigme.
  • Politiques publiques : Les gouvernements peuvent jouer un rôle en réglementant plus strictement les pratiques d’élevage, en soutenant financièrement les petites exploitations durables, et en orientant les subventions vers des pratiques agricoles plus saines pour l’environnement.

Consommer moins mais de meilleure qualité n’est pas seulement une question de préférence personnelle mais reflète une nécessité croissante de reconsidérer nos systèmes de production et de consommation pour des raisons éthiques, environnementales et de santé publique. Ce changement peut contrecarrer le productivisme exclusif pour le profit en alignant mieux les pratiques agricoles avec les véritables besoins de la société et du respect de notre environnement.

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