Voici un texte rédigé par Jacques Fauconnier, sur Facebook en 2021, qui nous offre une analyse particulièrement « éclairée » (sic) sur l’énergie éolienne industrielle. Compléments par F. Tétreau.
Les éoliennes utiles pour le réseau électrique ?
Pour les pro éoliens, voici un extrait d’une étude personnelle sur les éoliennes. Ce n’est pas du complotisme.
C’est une vérité technique. Ce n’est pas politique ou financier.
Simplement une vérité technique.
Les éoliennes sont inefficaces :
1. Car elles dépendent de la bonne volonté du vent.
(Elles se déconnectent du réseau par tempête avec des vents de plus de 90km/h. Ensuite, il faut un vent de 18Km /h pour qu’elles commencent à produire péniblement. Et c’est seulement avec un vent de 50Km/h qu’elles atteignent leurs puissances optimum, qu’il faut alors stabiliser entre 50 et 90Km/h.)
2. Car la dynamique de puissance peut varier rapidement en quelques heures. Pour une vitesse du vent deux fois plus importante, la puissance électrique de l’éolienne sera huit fois plus forte. (La puissance étant une fonction du cube de la vitesse du vent).
3. Les éoliennes ont besoin de soutien énergétique pour palier l’intermittence afin de maintenir l’équilibre indispensable du réseau électrique et de garder la fréquence de 50Htz dans les normes. Chaque nouveau mégawatt d’éolien nécessite un mégawatt de centrale classique.
Et surtout la puissance appelée ; d’où l’idée débile de mettre des tranches nucléaires en stand by pour voler au secours de l’éolien déficient et plus débile encore des « SMR » 150MW chaque à proximité des parcs éoliens, SMR qui n’existent pas en France ou encore plus débile encore des unités de COGEN
De ce fait la priorité donnée par EF RTE à la production éolienne conduit à la réduction de puissance de tranches nucléaires voire leur arrêt ce qui dégrade automatiquement le cout du KWh nucléaire pour le plus grand plaisir des marchands d’éoliennes et autres écolos.
Plus risque black out que je cite souvent, cf. “Comment la France a évité une coupure d’électricité géante lundi 11/10/2019“
4. Les jours avec un anticyclone sur l’Europe, c’est une grande partie de celle-ci qui est en manque d’énergie éolienne. Le foisonnement est souvent inexistant.
5. Les variations quotidiennes des puissances éoliennes impacte la fréquence de 50Htz du réseau électrique. Seules les énergies électriques pilotables peuvent maintenir la fréquence dans les normes. Certainement pas les éoliennes qui au contraire déstabilisent la fréquence.
6. Elles sont incapables de piloter la fréquence de 50Htz du réseau électrique. Cette fréquence est un élément clé de la stabilité du réseau électrique Européen.
Ceci met en évidence que la production éolienne ne peut être que marginale 5 à 10% max
Mise en ouvre à grande de échelle voir plan Borne /Panier dans le PPE 2020 , un % important d’éoliennes conduirait à des instabilités/déséquilibre du réseau qui deviendrait non gérables
Cf. Présentation CentraleSupélec
7. Plus les éoliennes injectent d’une façon incontrôlable de la puissance dans le grand réseau électrique et plus les centrales classiques pilotables doivent compenser.
8. Elles se déconnectent du réseau électrique en cas de coupure d’alimentation électrique. Même si il y a du vent. C’est une sécurité.
9. Elles produisent de la puissance réactive pour les éoliennes équipées de machines asynchrones.
10. Si il n’y a pas de vent, les éoliennes ne produisent pas. Rien. Et même si on augmente le nombre d’éoliennes ce sera toujours zéro production en l’absence de vent.
11. Elles ne suppriment en rien la filière traditionnelle. Les ENR s’ajoutent par dessus les capacités installées. A cause de l’intermittence, on ne peut rien supprimer.
12. Les éoliennes en mer du Nord sont une aberrations. Le vent en mer du Nord est extrêmement instable et variable. En quelques heures la puissance disponible en mer du Nord passe régulièrement de la puissance nominale à zéro mégawatt.
13. L’Europe leurs donnent liberté d’injection dans le réseau électrique sans aucune régulation en puissance.
14. Par grand vent, les TGV (Turbine Gaz Vapeur), en laissant la place aux énergies éoliennes, voient leurs facteurs de charges diminuer. Quand on fait baisser le facteur de charge d’un parc, on fait baisser les recettes.
15. Les éoliennes ne sont pas écologiques.
– Elles émettent du CO2 à la fabrication et à l’installation.
Leur processus de fabrication = 4000 tonnes de CO2 pour une éolienne de 3 MW , laisse une empreinte Carbonne non résorbable même en 20 ans d’exploitation de 40 g/ KWh fourni qui, ajouté aux 14,2 g/KWh lors de la production, en font une énergie polluante contrairement au mensonge écolo (pour mémoire le nucléaire c’est 6,6 gr/ KWh fourni).
-Les pales sont très difficilement recyclables et la plupart des pays les enterrent.
-Les socles en béton restent dans le sol à jamais. Même si on racle le béton sur 1,5m, il reste à jamais des fondations profondes dans le sol.
– L’impacte sur la biodiversité est désastreux.
16. Car à cause des grandes variations de puissances disponibles, elles déstabilisent le marché SPOT des bourses de l’électricité. On a même vu des prix négatifs.
17. À puissance installée égale, elles occupent 100 fois plus de terrain que les centrales thermiques et utilisent 100 fois plus de béton (et de ferraille).
18. Les centrales éoliennes sont éparpillées dans tout le pays. Cela oblige de construire des nouvelles lignes Haute Tension, de nombreuses cabines et transformateurs, pour véhiculer l’énergie électrique.
19. Les éoliennes sont une source d’énergie électrique décentralisée dans un réseau électrique qui n’a pas été conçu pour une décentralisation.
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