Maj 16/11/2022 : Article dans l’Union. Vous apprécierez les propos des exploitants..
Où l’on apprend que pour commencer à construire ils ont fait un permis de construire (moins de 30t/j), alors que le projet final(?) se situe entre 30 et 100, soit 99,8 comme Biomarne.
Consultation publique à venir…
Soit disant ce n’est pas le plan d’épandage…
Et il ne peuvent pas en dire plus sur la lagune…
https://www.lunion.fr/id427423/article/2022-11-15/un-methaniseur-epandra-t-il-vraiment-ses-digestats-sur-la-zone-de-captage-en-eau
Merci à Mr Chateigner et Mme Houot de l’INRA.
Sachez que le maire de Nesle la Reposte, son conseil et sa population était contre la lagune de stockage (à proximité directe des sources de la Noxe….),
et pourtant :
“J’ai signé l’arrêté contraint et forcé“… belle démocratie…
29/09/2022 Suite à une visite en mairie, nous avons eu accès au plan d’épandage, mais pas à l’étude environnementale, bien que le maire soutient qu’il y en a une.
Plan d’épandage, circuit camions et localisation des lagunes de stockage :
On remarquera la proximité immédiate du point de captage d’Esternay.
Carte des cours d’eau :
Comme souvent il s’agit de marchés étrangers (Allemand en l’occurrence).
Un article est en cours sur la méthanisation industrielle.
30/06/2022 A Saint Martin du Boschet (77), à la frontière 51/77, Le plan se déroule sans accros.
Les travaux ont bien avancé puisque il y a déjà du stockage.
Aucune information n’a été communiqué aux communes voisines.
Seuls documents glanés : l’arrêté préfectoral concernant le raccordement au réseau et un dossier de financement.
Je vous rappelle qu’en dessous de 30T par jour, ce type d’usine n’est même pas soumis à un enregistrement ICPE, donc aucun avis de l’Autorité Environnementale et encore moins de la population.
Le promoteur n’a qu’à produire un dossier environnemental produit par un bureau d’étude.
Et comme exemple flagrant, je vous propose de chercher le mot “molécule” dans cette étude (évaluation écologique) de 35 pages pour le projet DIGEO :
Il n’y pas une seule fois le mot “molécule”. Comment imaginer une seconde qu’il n’y ait pas de molécules résiduelles, c’est même une des alertes principales. Antibiotiques, PFA, NNI…
Je vous rappelle que les cultures de betteraves sucrières dont 50% de la production est destinée aux méthaniseurs, bénéficient d’une dérogation pour continuer à utiliser des néonicotinoïdes.
Comment imaginer qu’il n’y ait pas de molécules résiduelles?
Aussi, qu’en est il du forage dans la nappe phréatique pour alimenter l’unité de méthanisation?
Et pour finir sachez qu’aucun organisme indépendant ne vérifie les pratiques ou les chiffres, ce sont des autocontrôles, sauf délation éventuelle.
Suite au documentaire d’Hugo Clément sur la méthanisation nous espérons que la population aura ouvert un peu le yeux.
« Biocarburants, biogaz : le grand enfumage ? »
Et pour bien comprendre la gravité de la situation :
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